Hello,
J’ai rendez-vous à la fin du mois pour un scanner coronarien, pour cause d’inquiétudes quant à un encrassement des artères, apparues pendant un test d’effort peu glorieux chez le cardiologue.
Quand j’ai su ça j’ai croqué une gousse d’ail, ouh là c’était du vrai, ensuite mon système urinaire s’est mis à avoir du mal à assumer. Il faut y aller quelquefois à quelques minutes d’intervalle, pas toujours en sortant quelque chose.
J’ai fait une “cure” de reine des prés, bruyère, frêne et cranberry (je ne sais pas d’où vient cette lubie de ne pas utiliser le mot français, mais c’est l’intitulé proposé par le fournisseur), je remplis et vide une théière plusieurs fois par jour, ça commence à aller mieux. Encore qu’hier ça pressait de nouveau bien, deux gélules d’huile de pépin de courge ont semble-t-il calmé le jeu, encore que je n’affirmerais pas trop fort que je peux dépasser deux heures sans uriner.
Pensez-vous que je doive faire autre chose avant d’attaquer la deuxième gousse d’ail ?
Bonjour Neptune,
Je comprends que cette période soit un peu stressante.
L’ail est en effet reconnu pour ses propriétés bénéfiques sur le système cardiovasculaire, mais sa consommation en grande quantité peut être irritante pour certaines personnes, notamment au niveau digestif et, indirectement, urinaire chez les personnes sensibles.
Votre réaction (envies fréquentes d’uriner sans forcément avoir de volume) pourrait être liée à plusieurs choses :
- une irritation des voies urinaires (peut-être aggravée par l’ail ou certains végétaux diurétiques)
-
un effet cumulatif des plantes que vous avez prises (certaines sont très diurétiques)
-
ou simplement une coïncidence avec un autre petit souci passager (infection, irritation, etc.)
Votre cure à base de plantes semble avoir aidé à apaiser un peu les choses, et l’huile de pépins de courge peut effectivement être bénéfique pour le confort urinaire.
Avant de reprendre une nouvelle gousse d’ail, il serait sans doute sage :
-
de laisser quelques jours à votre système pour se stabiliser
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de consulter votre médecin ou votre cardiologue pour voir si une interaction ou une intolérance est possible
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et éventuellement de tester l’ail à une dose plus modérée (par exemple un petit morceau incorporé à un repas)
N’hésitez pas à en reparler à votre médecin traitant, surtout si les symptômes urinaires persistent ou s’aggravent.
Prenez soin de vous ! 🙂