Bonjour à tous,
Que pensez-vous du contraste gadolinium pour la réalisation d’imagerie médical ? J’ai vu beaucoup de choses sur internet, des choses qui disent que les effets indésirables sont multiples et peuvent subvenir comme ne pas subvenir. Qu’en est-il réellement ?
Je vous demande cela car dans les prochains jours je dois faire réaliser pour la première fois à ma fille un IRM hépatique avec contraste gadolinium et je me tate à lui faire faire.
Merci d’avance pour vos retours sur ce produit.

2 réponse
Bonjour Isabelle,
Je comprends parfaitement vos inquiétudes concernant l’utilisation du contraste gadolinium pour l’IRM hépatique de votre fille. C’est tout à fait normal de se poser des questions, surtout avec toutes les informations disponibles sur internet.
Sachez que le gadolinium est un produit de contraste largement utilisé en imagerie par résonance magnétique, plus communément appelé IRM, pour améliorer la visibilité des structures internes du corps. Des études ont montré que le gadolinium peut s’accumuler dans le cerveau après des injections répétées. Cependant, la signification clinique de cette accumulation n’est pas encore clairement établie. Les produits de contraste aux complexes macrocycliques sont considérés comme plus sûrs que les linéaires. De nos jours, la majorité des centres d’imageries utilise des produits de contraste au gadolinium macrocycliques.
Et dans la majorité des cas, le gadolinium est bien toléré, mais dans d’autre cas, il peut présenter des risques et des effets indésirables. Par exemple, des réactions allergiques peuvent survenir, bien que cela soit rare.
Pour une IRM hépatique, des agents de contraste sont souvent utilisés, qui permettent une meilleure visualisation des lésions hépatiques. Cependant, chaque cas est unique, et il est essentiel de prendre en compte les antécédents médicaux et les conditions spécifiques de votre fille.
Avant de réaliser un IRM, vous recevez un formulaire à remplir pour indiquer votre état de santé. C’est ensuite le radiologue qui, en fonction des informations fournies (et s’il y a contre-indication), prend la décision de procéder à l’IRM ou non, et de recourir à un produit de contraste ou pas. Comme je l’ai mentionné précédemment, chaque cas est spécifique.
Je vous conseille vivement de discuter avec le médecin traitant de votre fille, qui a accès à son dossier de santé complet. Il est le mieux placé pour évaluer les bénéfices et les risques spécifiques à son cas.
J’espère tout de même que mes informations vous seront utiles 🙂
Bonjour Isabelle,
Malheureusement, il y a des examens qui demande obligatoirement que le contraste soit injecté pour que le radiologue puisse donner son avis médical. On ne peut pas faire autrement.
Voyez avec votre médecin si votre fille peut se passer du contraste.
Bien cordialement.
Pix
