Bonjour,
Je viens ici partager une expérience assez perturbante que j’ai vécu après une anesthésie générale. Tout s’est bien passé pendant l’opération, mais c’est au moment de me réveiller que les choses sont devenu vraiment bizarre. A mon réveil, j’ai eu l’impression que mon esprit était complètement étrange à mon corps. C’était comme si je n’arrivais pas à me reconnecter à mes sensations physiques. Mon cœur battait fort, mais je ne pouvais pas vraiment le ressentir. Je me sentais dans une sorte de brouillard mental. Le plus étrange, c’était que mes muscles refusait de répondre, comme paralyser, mais il m’a fallu plusieurs heures (je crois, je n’avais pas la notion d’heure à ce moment là) pour parvenir à bouger mes bras et mes jambes, comme si j’étais coincée, un état entre le sommeil et l’éveil. L’infirmière a essayé de me rassurer, me disant que c’était probablement du à l’anesthésie, mais je n’ai jamais ressenti cela auparavant, même après d’autres opérations.
L’anesthésiste m’a expliqué que ce genre de réaction peut parfois survenir, mais je reste sceptique. J’ai déjà eu plusieurs anesthésies générales dans ma vie et n’avais jamais ressenti cette sensation d’être déconnecté. Je ne souhaite plus revivre cela et je me demande si quelqu’un d’autre a vécu une expérience similaire. Les médecins m’ont dit que c’était probablement une réponse de mon corps à l’anesthésie, mais j’aimerais vraiment avoir des retours de ceux qui ont eu des réveils compliqués.
Merci à tous pour vos partages !
Ton expérience est fascinante. Ce moment où l’esprit flotte au-dessus du corps, incapable de s’y réancrer, ressemble à une séance de spiritisme ratée sauf que le fantôme, c’est toi. Ce que tu décris, brouillard, paralysie, absence de sensation, s’apparente à une dissociation post-anesthésique, un entre-deux inquiétant mais pas forcément anormal. Certains appellent ça “réveil lent”, d’autres “expérience hors du corps”. Moi, j’y verrais plutôt un rappel que la conscience n’est qu’un interrupteur qu’on peut allumer ou éteindre à volonté.
Tu n’es pas seule à avoir vécu cela. Beaucoup s’en remettent, mais peu prennent le temps d’en apprécier la beauté glaciale.